La taupe

Le site de Didier Daubioul, Taupier.
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	La tête : Adaptée à la progression dans un environnement fait d'obstacles en tout genre : racines, cailloux etc., la tète de la taupe est profilée de façon à pouvoir se faufiler, dans n'importe quelle circonstance, dans des mouvement très secs pour se frayer un chemin. Les yeux guère plus grands qu'une pointe d'aiguille sont protégés par une couche de poils Les oreilles parfaitement dissimulées sont également protégées par une couche de poils. Hémophile ? Peut-être mais il m'est arrivé de capturer en quinze années de métier des taupes à trois pattes (avec une belle cicatrice), probablement causé par une machine de culture ou encore par l'action vengeresse d'un jardinier excédé et armé de sa bêche.
Les pattes avant : En forme de pelles et dirigées vers l'extérieur sont tout à fait adaptées non seulement pour creuser les galeries mais servent également à s'agripper aux parois de celles-ci afin de lui assurer un progression aisée et rapide, dans la mesure ou la taupe ne circule pas toujours à l'horizontale mais régulièrement sur le côté, lors de la capture de vers de terre les pattes avant servent également à faire glisser sa proie de façon à éliminer l'essentiel des impuretés collées sur sa nourriture, il semble également qu'en pressant le vers de terre entre ses pattes celle-ci évacue une partie des excréments de celui-ci.
	Les pattes arrières : Également utile dans sa progression servent à soulever le corps et à le propulser.
La queue : Généralement redressée et légèrement poilue, très sensible, elle sert probablement également de sens tactile lors de ces déplacements dans ses galeries.
	Taille et poids : La taille d'un adulte est de l'ordre de 16 à 18 cm, y compris la queue de 2 à 3.5 cm. Son poids est relatif, dans certaines région, la taupe peut avoir un poids de plus de 120 g et dans d 'autres son poids peut descendre à moins de 80 g, cela s'explique essentiellement par la densité de sa nourriture et est probablement déterminé par la difficulté qu'elle aura à créer de nouvelle galeries. Il est évident que dans un sol rocailleux où la couche de terre n'est pas épaisse, en été ou lors de longues périodes de sécheresse, la nourriture se fait rare et l'énergie dépensée est plus importante que dans un sol humide.

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